Dans de nombreux récits sur comment, quand et où les chats ont commencé à partager leur vie avec les humains, les anciens Égyptiens sont considérés comme les principaux responsables.
La civilisation égyptienne, qui a émergé il y a environ 5 000 ans, est l’une des plus anciennes au monde, avec certaines des premières formes d’écriture, y compris des descriptions de chats. Les Égyptiens considéraient les chats comme une partie intégrante de la société, allant même jusqu’à les enterrer dans des pyramides et à ériger de gigantesques statues en leur honneur.
Une grande partie de ce respect vient du fait que les anciens Égyptiens croyaient que leurs dieux et leurs dirigeants possédaient des qualités félines, selon une exposition de 2018 sur l’importance des chats dans l’Égypte ancienne qui a eu lieu au Smithsonian National Museum of Asian Art à Washington, DC.
En général, les Égyptiens avaient un lien si fort avec leurs compagnons félins qu’ils ressentaient intensément la perte de leurs animaux de compagnie. Tant les propriétaires que les membres de leur famille exprimaient leur deuil publiquement en se rasant les sourcils.
Certains historiens pensent que la période de deuil durait jusqu’à ce qu’une nouvelle paire de sourcils repousse, ce qui pouvait prendre jusqu’à trois ou quatre mois. Cependant, il est important de noter que les anciens Égyptiens ne vénéraient pas les chats en soi. “Ce qu’ils faisaient, c’était observer leur comportement”, a expliqué Antonietta Catanzariti, conservatrice de l’exposition Divine Felines: Cats of Ancient Egypt, à NPR.
Cependant, beaucoup associent les chats aux dieux avec lesquels ils partageaient certaines caractéristiques, comme Bastet, la déesse égyptienne ancienne à tête de chat, protectrice du foyer, de la fertilité et de la protection, utilisée pour attirer la chance et éloigner les mauvais esprits. Ainsi, avoir un chat comme animal de compagnie était perçu comme possédant les mêmes qualités.
Dans ce contexte, et compte tenu des normes culturelles de l’époque, se raser les sourcils après la mort d’un chat vénéré était une expression appropriée de respect, nécessaire pour garantir la protection continue de Bastet.
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